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SUCRE Cristal Union : même pas peur

Olivier de Bohan (à gauche), président, et Alain Commissaire, DG, à la veille de l'AG du 17 mars.R. FOURREAUX

Malgré des résultats en baisse liés au recul du cours du sucre, le groupe coopératif sucrier Cristal Union aborde l'après-quotas sereinement.

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L'exercice 2013-2014 aura été moins faste que le précédent pour Cristal Union. Son chiffre d'affaires a baissé de 7,3 % à 1,81 milliard d'euros et son résultat net est passé de 216 à 119 millions d'euros. Ce qui ne l'a pas empêché de verser sur cet exercice 122 M€ de compléments et suppléments de prix à ses 9 000 coopérateurs. Quant à la dette financière, elle s'assainit à 345 M€, revenant aux niveaux connus avant l'acquisition du groupe Vermandoise.

Encore deux années raides

S'ils se réjouissent d'« une structure financière saine », les dirigeants de Cristal Union anticipent encore deux exercices compliqués compte tenu des faibles cours du sucre et de l'alcool. « Deux années seront nécessaires pour purger les excédents disponibles », confirmait le directeur général, Alain Commissaire, à la veille de l'AG du 17 mars. Mais « l'après-quotas ne nous fait pas peur », ajoute le président Olivier de Bohan, en précisant qu'une betterave sur deux chez Cristal Union est déjà hors quota et qu'il y a une demande globale des planteurs de 20 % de production en plus. Le quatrième transformateur européen de betteraves (14 Mt) qui ambitionne de gagner un rang, se targue de détenir sur une période de cinq ans le meilleur rendement (14,3 t/ha de sucre) parmi ses concurrents. Fort de son partenariat stratégique avec le leader mondial du raffinage du sucre de canne ASR, Cristal Union compte bien se développer commercialement en Europe et en Afrique, où le déficit sucrier reste important. Mais en tout cas sans Tereos (lire AD n° 258, p. 6).

Renaud Fourreaux

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